Art et santé : la résilience
- Nadia NADEGE
- 8 mars
- 2 min de lecture
Dernière mise à jour : 10 mars
L'exposition LE VOYAGE EN SOI présentée à la galerie municipale de la Ville de Magog montre les oeuvres authentiques et touchantes des participants aux programmes créatifs thérapeutiques du Centre l'Élan. Des chemins de résilience...

VOYAGE EN SOI I – Nadia N.
1. Composition et structure
L’œuvre est un mélange de fluidité et de structure. Le visage esquissé, tourné vers la droite, évoque une contemplation intérieure, un état méditatif. L’effet aquarellé apporte une sensation d’évanescence, comme si la figure était en transformation, reflétant le mouvement d’un voyage intérieur.
2. Couleurs et émotions
Bleu et vert (en haut à gauche) : ces couleurs évoquent la sérénité, la pensée, la connexion avec l’eau et la nature. Elles suggèrent un aspect introspectif et calme du voyage en soi.
Jaune et or (au centre-droit) : associées à la lumière et à la clarté, elles symbolisent une prise de conscience, une illumination intérieure.
Rouge et rose (en bas à gauche et éclaboussures) : ces teintes plus intenses créent du contraste pour représenter les émotions profondes, la vitalité vers une forme de renaissance à travers ce voyage intérieur.
3. Techniques et textures
L’utilisation des gouttelettes et des coulures donne un effet organique, incontrôlable, qui renforce l’idée de lâcher-prise dans le processus du voyage intérieur.
Les lignes sinueuses et cercles ajoutent une dimension dynamique, rappelant le mouvement de la pensée, du souffle, du flux d’énergie de la vitalité revenue.
Le cadre orné de mots joue un rôle essentiel. Des termes comme "introspection", "renaissance", "communication", "ombre" et "énergie" enrichissent l’interprétation, guidant le regardeur vers différentes facettes du voyage intérieur.
4. Message et interprétation
L’ensemble exprime une transformation intérieure, où différents états de conscience et d’émotion coexistent. On ressent une dualité entre l’apaisement et l’intensité, entre la clarté et l’ombre, entre la fluidité et la structure.
L’aspect non fini voire taché, désordonné ou impulsif veut rappeler que la vie est faite d’imperfection. L’encadrement est aussi une invitation à voir les choses autrement que dans une seule recherche d’esthétique ou d’habitude, pour aller vers le nomadisme du démontable et du réglable sur mesure.
Voici donc une belle métaphore de l’exploration personnelle : un chemin qui n’est ni linéaire ni figé, mais un enchaînement de perceptions, de sensations et de découvertes.